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7 juin 2009 7 07 /06 /juin /2009 13:10

Le soir des élections européennes, je suis invité au monde.fr pour commenter les résultats avec Nathalie Kosciusco-Moriset, secrétaire d'état à l'économie numérique et secrétaire générale adjointe de l'UMP.

Je renvoie l'échec du PS à deux raisons : un positionnement sur l'Europe pas assez clair et la conséquence du catastrophique congrès de Reims qui a été calamiteux !

Ce résultat est plus qu'un avertissement et c'est la survie du PS qui est en jeu. Pour être en situation d'incarner une alternative à Nicolas Sarkozy en 2012, il faut vite engager une réflexion sur la refondation doctrinale ouverte à tous.


Face à face 2 : UMP - PS
 

 

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2 juin 2009 2 02 /06 /juin /2009 10:36
Le cumul des mandats électifs ne s'est jamais aussi bien porté au Parlement. Les élections municipales et cantonales ont confirmé, voire amplifié, à droite comme à gauche, la pratique du cumul entre mandats de député ou de sénateur et ceux de maire ou de président de conseil général. Même les opposants les plus déterminés à cette manière originale, unique en Europe, d'exercer des fonctions électives ont rendu les armes. Le talentueux Arnaud Montebourg a cédé à l'appel de la notabilisation, pour un temps nous l'espérons. Dominique Voynet élue maire de Montreuil a annoncé son intention de rester au Sénat pour des raisons qu'elle-même peine à justifier. Ni l'un ni l'autre, il est vrai, n'ont envisagé, comme François Hollande l'a fait, de se présenter simultanément à deux élections locales sachant qu'il ne pourrait exercer légalement qu'un de ces mandats !
Dans ce contexte, saluons les décisions respectives de Ségolène Royal et Bertrand Delanoë, la première ayant renoncé à se représenter à l'Assemblée nationale pour exercer son mandat de présidente de région, le second ayant démissionné du Sénat dès son élection à la mairie de Paris, acquise en 2001. Leur attitude exemplaire mérite d'être soulignée. Le cumul des mandats est, en effet, la plaie du système politique français. Il favorise l'absentéisme des députés et des sénateurs ; que dire des ministres qui se sont présentés en nombre aux dernières élections locales, consacrant un temps précieux à leur campagne au détriment de leurs fonctions ministérielles ? Il désorganise le travail parlementaire en le concentrant pour l'essentiel sur deux jours par semaine. Il conforte les féodalismes locaux et bloque le renouvellement politique. Pratique antidémocratique par excellence, le cumul des mandats survivra-t-il à la réforme des institutions ? En toute logique, il devrait être au cœur de la discussion de cette réforme. Comment en effet donner plus de pouvoirs au Parlement sans corrélativement exiger plus de présence et de travail des parlementaires ? La rénovation du Parlement sans parlementaires est un tour de force que la commission présidée par Edouard Balladur n'avait pas manqué de relever en précisant : «L'activité parlementaire de législation et de contrôle constitue, par elle-même, une activité à temps plein.» Ainsi elle préconisait dans sa proposition n° 56 l'interdiction de tout cumul entre un mandat parlementaire et une fonction exécutive, la «France devant s'engager sur la voie du mandat parlementaire unique».
Tout indique pourtant, au moins à ce stade, que la question du cumul des mandats ne sera pas traitée dans le débat qui s'annonce. Le président de la République et le gouvernement n'ont pas repris les propositions formulées par la commission Balladur sur ce point, la majorité parlementaire y étant hostile. Quant au Parti socialiste, il a posé cinq conditions pour voter la réforme des institutions, mais aucune ne porte sur la limitation du cumul des mandats. Les militants socialistes se sont pourtant prononcés à plusieurs reprises en faveur du mandat unique pour les parlementaires, cette proposition figurant explicitement dans le programme de la candidate socialiste à l'élection présidentielle et dans le programme des élections législatives sur lequel les députés socialistes ont été élus. Alors que le Parti socialiste est en situation d'obtenir des avancées sur cette question, puisque ses voix sont nécessaires à l'adoption de la réforme, il serait incompréhensible qu'il ne le recherche pas.
Texte publié dans Libération du 21 avril 2008.
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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 13:20

Le processus de désignation de nos candidats aux élections européennes s'est achevé avec la Convention nationale de samedi dernier. On peut se réjouir du rassemblement qui s'est finalement opéré autour des listes présentées par la direction du Parti. A quelques mois des élections européennes il était souhaitable de s'unir pour mener un combat dont l'issue est incertaine.
Mais les difficultés rencontrées tout au long d'un cheminement contesté montrent une  nouvelle fois que la rénovation du fonctionnement du parti socialiste reste un défi à relever. 
Le Parti socialiste ne pourra pas différer ce chantier très longtemps encore, sous peine de perdre la confiance de ses militants et de ses sympathisants.
Deux questions (mais il y en a certainement d'autres) nous paraissent devoir être traitées à la lumière des carences constatées lors du dernier congrès comme lors de la désignation de nos candidats aux élections européennes.

 

La première concerne les élus et l'évaluation de leur travail. L'éviction de Gilles Savary dont l'activité au parlement européen avait pourtant été reconnue a été perçue par beaucoup comme une faute. Ce n'est pas la première fois qu'un élu respecté se retrouve éliminé par une logique de courants (de clans !) aveugle et injuste. On se souvient de l'éviction de René Dosières qui ayant perdu sa désignation à deux ou trois voix dans sa circonscription ne fût pas investi par le Parti (il se présenta finalement en candidat « dissident » et bien qu'exclu du Parti remporta l'élection). Pourtant, René avait durant toute la législature mené un travail salutaire et exemplaire sur le train de vie de l'Elysée, notamment.
Il serait bon qu'une procédure d'évaluation qui pourrait être menée par les groupes parlementaires fasse partie intégrante du processus de désignation. Elle viendrait éclairer la direction et les militants sur la réalité du travail fourni par l'élu et son investissement dans l'assemblée auquel il appartient. Elle serait un puissant moteur pour les parlementaires dont la réélection ne dépendrait pas seulement de leur présence rue de Solférino mais aussi de leur implication dans leur travail d'élu. Elle permettrait de tempérer la brutalité des jeux de courants et serait sans nul doute un bon révélateur de l'inanité du cumul des mandats !

 

L'autre question qui doit être traitée en urgence est celle de l'organisation des votes. La sincérité des votes doit être absolument garantie. Le Parti Socialiste ne peut plus se payer le luxe, comme au dernier congrès, de laisser subsister un doute sur les pratiques de certaines sections ou de certaines fédérations. On n'imagine pas que l'issue des primaires, que nous souhaitons ouvertes, pour désigner notre candidat(e) à l'élection présidentielle soit entachée par des fraudes ! Nous avons noté avec intérêt la création par la direction du parti d'une commission de vérification des votes et nous espérons qu'elle formulera rapidement des propositions. Pour ce qui nous concerne, nous voudrions suggérer qu'une commission indépendante composée de personnalités impartiales (c'est à dire dégagées de tous liens avec les courants du Parti et la direction, ce qui peut inclure des personnalités extérieures au Parti) et reconnues pour leur désintéressement et leur compétence puissent être chargée du contrôle des opérations de vote dans le Parti. Cette commission désignée, sur proposition de la direction, par le Conseil National à une majorité qualifiée des deux tiers, disposerait de moyens spécifiques lui permettant d'exercer ce contrôle. 
Certains pourront considérer que cette proposition est exagérée et qu'elle rappelle le système de contrôle des scrutins dans les démocraties naissantes.

 

Nous pensons, au contraire, que notre Parti n'a rien à perdre à mettre en place des procédures qui garantissent effectivement son fonctionnement démocratique, au delà des sempiternelles proclamations sur le « parti le plus démocratique de France ». Force est de constater que les courants ont échoué à remplir cette missionOn ne peut à la fois être juge et partie. Seule une instance indépendante pourra jouer ce rôle.
On le voit, un chantier important s'ouvre à nous. Le pôle écologique est prêt à s'y investir de manière constructive mais aussi exigeante.

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3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 13:59

Le 3 mars 2009, j'étais l'invité de Jean-Luc Hees sur Radio Classique le 3 mars dernier. L'occasion d'aborder des sujets de la vie politique et parlementaire dont on parle encore aujourd'hui : le dernier congrès du PS, les partis sociaux démocrates face à la crise économique, la réforme pénitentiaire et la commission Balladur mise en place pour réformer les institutions.

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Vous trouverez sur ce blog des infos sur mon travail parlementaire, des commentaires sur l'actualité politique et quelques détails sur mes actions menées dans le 18e.

Depuis 2008, je me consacre uniquement au travail parlementaire puisque je m’applique le principe du mandat unique.

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Sur RDV, vendredi matin

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Agenda - ma semaine

Cette semaine l’Assemblée se prononcera par scrutin public sur le projet de loi relatif à la santé et poursuivra les débats avec l’étude du projet de loi de finance rectificative pour 2015.

Quant à la commission des affaires européennes, elle auditionnera ce mardi 1er décembre à 17h, M. Dimitris Avramopoulos, commissaire européen chargé de la Migration, des affaires intérieures et de la citoyenneté, conjointe avec la commission des Affaires étrangères et la commission des Lois puis poursuivra son travail avec l’examen de propositions de résolution européenne sur le programme européen de sécurité présentée par Mme Marietta Karamanli et M. Charles de La Verpillière et examinera différents textes soumis à l’Assemblée nationale en application de l’article 88-4 de la Constitution.

Et la commission des finances auditionnera mercredi 2 décembre à 9h30, M. Didier MIGAUD, Premier président de la Cour des comptes, sur le rapport public thématique relatif au programme d’investissement d’avenir

Vendredi prochain, je serai dans le 18e à ma permanence et j’assisterai à l’inauguration des illuminations de noël lancées à l’initiative des commerçants de la place de Tertre (à 19h).

Connaissez-vous Francis Hollande ?

Mon clip de campagne, la CreschExperience a fait le buzz. Tous les grands médias en on parlé, le Monde, Libération, le Parisien, France Info, LCI, Dixhuitinfo.com, Skyrock, la chaine Parlementaire, Europe 1 (le lab), France Soir... Il a été visionné plus de 23000 fois sur You tube. Bref, un succès. Laissez vous guider vous-aussi par la CareschExpeirence....