Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 16:36

La crise de l’euro débouchera t-elle sur une véritable intégration politique de l’Europe, autour d’institutions communautaires renforcées ? Cette hypothèse qui paraissait, il y a peu, inenvisageable est en train de prendre corps. Dans l’entretien qu’elle a donné au journal « Le Monde », daté d’aujourd’hui,  Angela Merkel se prononce, sans ambiguïté, pour une « Union politique » dans laquelle « davantage de compétences seront transférées à la Commission qui fonctionnera alors comme un gouvernement européen pour les compétences européennes ». Elle ajoute ; « cela implique un Parlement (européen) fort. Le Conseil qui réunit les chefs de gouvernement formera pour ainsi dire la deuxième chambre ».

L’air de rien, cette déclaration, qui se situe dans la continuation de la ligne adoptée par la CSU lors de son congrès, est une petite révolution. Il y a peu encore, en effet, Madame Merkel et ses amis, ne voyaient de salut européen que dans le dialogue entre les nations, privilégiant la méthode intergouvernementale. L’échec du traité européen avait sonné le glas de l’Europe fédéral et de ses institutions « éloignées des réalités nationales ». C’est un tout autre langage que tiennent aujourd’hui la Chancelière et son parti qui font, désormais, l’éloge d’une Europe fédérale, allant jusqu’à envisager l’élection du Président de la Commission européenne au suffrage universel direct au sein de l’Union.

Comment expliquer ce revirement inattendu ? Il faut, probablement y voir une conséquence de la situation politique intérieure de l’Allemagne. La coalition CDU-FDP est, en effet, très affaiblie, le FDP (Parti libéral) ayant perdu toute crédibilité. Madame Merkel a, manifestement, fait son deuil de cette coalition et recherche de nouveaux alliés. Elle semble avoir jeté son dévolu sur le parti des Verts dont l’évolution idéologique, notamment sur le plan économique (ils sont convertis à une discipline budgétaire stricte), peut permettre un rapprochement avec les conservateurs. D’où la décision prise par la Chancelière d’anticiper une sortie du nucléaire, d’où, également, le changement de pied sur l’Europe. Les Verts allemands sont, en effet, très attachés à une vision fédérale de l’Europe. Ils défendent un accroissement des compétences de la Commission et du Parlement européen ainsi qu’une augmentation significative du budget européen. En adoptant une position fédéraliste sur l’Europe, Madame Merkel est ses amis se rapprochent des Verts qui seront une des clés de la prochaine coalition. Ajoutons que le SPD s’est également aligné sur cette position.

Reste que ce « tournant » interpelle les autres partenaires européens et, en particulier, la France. Celle-ci aurait tort d’ignorer cette offre de construction d’une Europe intégrée qui est, en définitive, la seule réponse crédible et pérenne à la crise de l’euro (l’autre étant son démantèlement). Dans la recherche d’un nouveau pacte, plus équilibré entre discipline budgétaire et relance de la croissance avec l’Allemagne la France devrait s’engager sans réserve sur la voie du fédéralisme. L’Allemagne bouge, bougeons avec elle !  

Partager cet article
Repost0
23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 17:25

berlin.jpgComment un Président de gauche nouvellement élu parviendra t-il à modifier le cours de l’orientation européenne face à la crise ? La réponse à cette question conditionnera, pour beaucoup, la réussite de son mandat. C’est au niveau européen, en effet, que se situe, en partie, la clé de la sortie de crise.

 

François Hollande, dans son meeting réussi de lancement de campagne, a, d’ores et déjà, donné une réponse à cette question. Il a rappelé, comme à Berlin devant le SPD, sa volonté de proposer à nos partenaires européens un pacte de responsabilité et de croissance. Il a indiqué que sa première initiative européenne serait de rencontrer la Chancelière allemande. Il s’est, enfin, montré confiant sur la nouvelle dynamique que pourrait enclencher l’élection d’un nouveau Président de la République et d’une nouvelle majorité en France.

Revenant de Berlin, où j’ai participé aux cotés du Président de l’Assemblée nationale à une rencontre franco-allemande avec le Président du Bundestag et des députés allemands, sur la politique économique et financière de l’Europe, je pense également qu’un changement politique en France peut ouvrir une nouvelle période positive dans la coopération entre nos deux pays. Ce qui m’a frappé, en effet, ce n’est pas tant les différences d’orientations qui séparent Français et Allemands que l’absence de confiance censée les unir. A la fin du mandat de Nicolas Sarkozy, les autorités allemandes donnent le sentiment de ne plus avoir confiance dans la France et dans sa parole. Cette impression était palpable dans les propos des représentants du gouvernement allemand qui déploraient l’attitude « problématique » de la France dans la négociation sur le traité européen. Comme elle était palpable dans l’expression de l’inquiétude sur le respect des engagements pris par la France en matière de stabilité économique. Tout se passe comme si la France était désormais considérée comme un pays peu fiable, à la parole changeante, aux actes imprévisibles. Là, comme ailleurs, la méthode Sarkozy semble avoir fait beaucoup de dégâts. Plus qu’un alignement sur leurs positions, c’est, peut-être, une constance dans la démarche, une rectitude dans le comportement qu’attendent de nous les Allemands. Au demeurant, l’Allemagne est loin de constituer un bloc monolithique. Le débat y est vif entre les conservateurs, Les Verts et les sociaux démocrates sur les solutions à apporter à la crise et sur l’avenir de l’Europe. Un certain nombre d’économistes allemands soulignent, aujourd’hui, le risque de déflation qui menace l’ensemble de l’Europe et qui appelle des politiques de relance de l’économie.

C’est donc d’abord et avant tout une relation de confiance qu’il faudra rétablir. Elle passera par de la cohérence et de la sincérité du côté français. Quand on prend des engagements on les tient, quand on n’est pas d’accord on le dit et on essaye de trouver des solutions de compromis. Je suis persuadé que les autorités allemandes, y compris Madame Merkel, peuvent s’inscrire dans une démarche de ce type. Il faut reconstruire une relation franco-allemande forte et dynamique.

  

Partager cet article
Repost0
5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 20:26

Le mur de la dette apparaît comme le principal obstacle à une sortie de crise dans la plupart des pays européens, dont la France. La perte du triple A, qui semble inscrite dans les faits pour ces pays, va accroître la pression sur leur financement. Comment sortir d’une spirale déflationniste qui risque d’impacter durablement l’économie de ces pays ? Pour ne pas avoir traité le problème de la dette en temps et en heure, le Japon a connu vingt années (« vingt ans de perdus », comme disent les Japonais eux mêmes) de stagnation économique. C’est exactement ce scénario qui menace, désormais, de nombreux pays européens. Il paraît, en outre, illusoire de pouvoir disposer de marges de manœuvre budgétaires, par exemple pour recruter des enseignants, dans le contexte de surendettement actuel. Qui que soit le nouveau Président de la République issu des élections, la politique de rigueur s’imposera à lui de manière beaucoup plus forte, encore, qu’aujourd’hui !

 

Dans ce contexte, le traitement de la dette apparaît bien comme un préalable à toute politique de redressement. Comment s’y prendre ? Un économiste, Jacques Delpla, auteur, avec un autre économiste allemand, d’une intéressante contribution sur la mutualisation d’une partie des dettes des pays européens, vient de faire une proposition qui mérite l’attention. Celui-ci préconise dans « Les Echos » (à lire sur le blog les Echonoclastes) un mécanisme de restructuration de la dette similaire à celui qui a été employé pour certaines entreprises en difficultés, comme le Crédit Lyonnais. Il s’agirait d’isoler la dette et de lui appliquer un traitement spécifique, tandis que l’Etat poursuivrait sa route en respectant, bien entendu, le pacte de stabilité et de croissance. La dette serait gagée par le produit d’une taxe exceptionnelle de 10 ou 15% sur le patrimoine des Français, qui serait perçue soit en cash soit en nature. Celui-ci serait « logé au sein d’un fonds d’Etat de garantie de la dette publique ». En fonction des besoins ses actifs seraient monétisés pour rembourser la dette.

On mesure l’impact d’une telle proposition sur la population dont le patrimoine serait amputé du jour au lendemain de 10 ou 15% ! Mais à y réfléchir celle-ci comporte de nombreux atouts. Tout d’abord, elle permet de ne pas faire reposer le paiement de la dette sur les salaires et l’investissement.

Elle est donc compatible avec une politique de relance économique par le maintien de la consommation et le développement de l’investissement. Celui-ci nécessitera un soutien public important, puisque le financement privé est, pour le moment, défaillant.

Elle permet de redonner confiance aux investisseurs en garantissant l’assainissement effectif des finances publiques. Elle favoriserait pour les pays qui l’adopteraient le retour à une notation favorable.

Enfin, elle serait juste au regard des générations futures. Est-ce à nos enfants, comme le fait remarquer Jacques Delpla, de payer la dette que nous avons contractée ? Ce sont les actifs d’aujourd’hui qui doivent combler le passif accumulé ces dernières années.

Cette proposition est digne d’intérêt, même si on peut penser l’aménager. On pourrait, par exemple, exonérer les petits patrimoines ou limiter la contribution des patrimoines productifs. On pourrait également réserver cette démarche à la partie de la dette supérieure à 60% du PIB, puisque c’est le niveau fixé par nos engagements européens. Mais en tout état de cause, une opération vérité sur l’apurement de la dette paraît être de plus en plus inévitable.   

Partager cet article
Repost0
20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 15:57

drapeau europeDix jours après sa tenue, le sommet européen des 8 et 9 décembre derniers apparaît, plus que jamais, comme un échec.

 Loin de rétablir la confiance espérée, il a suscité les interrogations et semé la confusion.

Sur le plan juridique, la Commission européenne a vivement critiqué un accord mal ficelé, qui risque d’être en contradiction avec le droit européen. Elle estime, comme le Président du Conseil Européen l’avait affirmé avant de se voir désavoué par Madame MERKEL, qu’il était possible de parvenir au même résultat sans passer par la rédaction d’un nouveau traité ! Il revient, maintenant, à ces mêmes autorités européennes de rédiger ce nouveau traité. On ne peut que leur souhaiter bon courage !

Mais plus grave, les décisions prises lors de ce sommet n’ont pas convaincu sur le plan économique. Après l’échec du Fonds européen de stabilité financière qui n’a pas été capable de lever les fonds prévus, on peut d’ores et déjà prédire l’échec du mécanisme de stabilité financière qui doit le remplacer ou s’ajouter à lui, on ne sait trop ! Ce mécanisme repose, en effet, sur une dotation en capital des Etats qui, compte tenu de leurs situations budgétaires, paraît aléatoire ou sera au mieux différée.

En réalité, l’Europe ne dispose toujours pas de réponse crédible et pérenne à la crise des dettes souveraines. Ne reste, en définitive, que la rigueur budgétaire, dont, même l’objectif, gravé dans le marbre du nouveau traité paraît totalement hors d’atteinte pour la plupart des pays, dont le nôtre, avec la récession qui s’annonce.

Dans ce contexte, l’opposition réaffirmée de la BCE au rachat de la dette des pays en difficulté ne peut qu’amplifier l’inquiétude. De même que le refus obstiné de la France et de l’Allemagne d’envisager la mutualisation, à travers l’émission d’euro-obligations, d’une partie des dettes souveraines.

La menace d’un écroulement de la zone euro n’est plus, aujourd’hui, à exclure. L’Histoire retiendra que par aveuglement et égoïsme ses responsables n’ont pas su prendre les mesures qui s’imposent. 

Partager cet article
Repost0
8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 09:54

Avant le sommet européen de jeudi et vendredi prochains, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont présenté un accord pour sortir de la crise de l’Euro. Un compromis entre le président français et la chancelière allemande, qui s’en va, renforcer la rigueur budgétaire pour tenter de sauver notre monnaie européenne.

S’ils affichent une stratégie commune pour sauver l’Euro, les divergences entre Paris et Berlin demeurent sur les mesures d’urgence, sur la méthode, sur la vision de l’Europe. Faut-il copier le modèle allemand ? Faut-il aller vers plus de fédéralisme ?

Dans, l'émission, Ça vous Regarde, du merdredi 7 décembre 2011, j'ai, lors de l'émission avec les invités, Nicoles Fontaine (présidente du Parlement européen de 1999 à 2002), Jean Louis, Thériot (auteur de l'ouvrage France Allemagne, l'heure de vérité) et Guillaume Klossa (président du think thank Europa Nova), tenté de répondre à ces questions.

 

Partager cet article
Repost0
5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 11:17

Parlement-Europeen-Strasbourg-2-3Demain se tiendra à l’Assemblée Nationale le débat préalable au Conseil Européen du 9 décembre. Le groupe socialiste et son Président ont du insister pour l’obtenir car le Gouvernement ne l’avait, tout simplement, pas programmé. Cela en dit long sur la volonté d’impliquer le Parlement dans la définition de la position que la France défendra au prochain Conseil ! Et pourtant, les décisions qui seront prises concerneront directement les parlementaires puisqu’elles porteront sur l’exercice de la souveraineté budgétaire des Etats de l’Union. Sur un tel sujet, on pouvait non seulement s’attendre à un débat, mais aussi à un vote ! Au moment où notre pays s’engage sur la voie du fédéralisme budgétaire, nous en sommes réduits à être les spectateurs de notre propre dessaisissement !

Cette situation n’est pas acceptable. Elle ne peut qu’accroître l’incompréhension face à des décisions, qui faute d’avoir été approuvées, apparaîtront comme une mise sous tutelle de la souveraineté nationale.  

Elle ne peut qu’affaiblir la position de la France. Outre-Rhin, chaque Conseil européen donne lieu, en règle générale, à une déclaration du gouvernement dans le cadre de laquelle peuvent être discutées des propositions de résolution déposées par les groupes politiques. Quant aux conclusions du dernier Conseil européen du 26 octobre 2011, elles n’ont été validées qu’après le vote des députés allemands. Loin d’être préjudiciable à l’Allemagne, ce processus démocratique la renforce et contribue à l’affirmation de son leadership dans la relation franco-allemande.

Le Président de la République et le Gouvernement auraient dû saisir le Parlement d’une proposition de résolution ou aurait dû permettre aux groupes politiques de le faire afin de  fixer les grandes orientations que notre pays entend défendre à la veille de ce Conseil.

En lieu et place, le Président de la République a préféré s’exprimer, à Toulon, devant un parterre de militants UMP. On notera qu’Angela Merkel avait choisi, elle, le Bundestag pour délivrer son message ! Quant au Premier ministre on ne sait pas s’il représentera demain le Gouvernement devant l’Assemblée Nationale, ayant pris l’habitude d’y dépêcher ses ministres.

Au delà de la désinvolture vis à vis des parlementaires dont témoigne cette attitude, on peut se demander si elle ne traduit pas un certain embarras politique de la part du Président de la République et de ses amis. Le saut fédéral qu’exige la situation économique en Europe semble, en effet, plus subi que choisi par les autorités françaises. Le discours de Toulon était révélateur de la contradiction entre la réaffirmation de la souveraineté nationale et l’acceptation de transfert de souveraineté, notamment budgétaire, au niveau européen. Nul doute que le numéro de contorsionniste du Président de la République ne résisterait pas à un débat plus approfondi. Finalement, l’exécutif a fait le choix de ne pas donner une trop grande exposition à ses orientations européennes qui sont, manifestement, plus dictées par la contrainte que par la volonté.

Partager cet article
Repost0
14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 10:35

J'ai au nom du groupe SRC proposé l'absention sur la proposition de résolution européenne du gouvernement discutée à l'Assemblée le 8 novembre dernier, portant sur la création d'une nouvelle clause de sauvegarde permettant de réintroduire un contrôle aux frontières intérieures en cas d'afflux massif d'immigrants ou de manquement d'un Etat membre dans la surveillance des frontières extérieures. Ce texte fait suite à la demande du président de la France et du président du président du conseil des ministres Italien qui avaient saisi la commission européenne en avril dernier pour demander des aménagements des règles applicables à l'espace Schengen ainsi que de la politique commune en matière d'immigration et d'asile.

Nous pensons que, sur le plan des principes et sur le plan juridique, le texte qui nous est soumis a sa cohérence et sa légitimité. Sur le plan des modalités et de la mise en œuvre en revanche, il faudra aller plus loin en accord avec la Commission pour définir une procédure qui permette aux Etats d’agir rapidement dans ces cas là. J'ai présenté quelques amendements pour soutenir l'idée que ce texte ne posait pas de problème de subsidiarité...

Partager cet article
Repost0
3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 11:54

Lors de la séance des questions au gouvernement à l'assemblée du mardi 2 novembre 2011, j'ai posé, au nom du groupe SRC, une question sur la crise de l'euro. L'occasion de rappeler les propositions des socialistes sur ce sujet.

 

 

L'austérité ne peut en effet être l'horizon indépassable des peuples européens. Il faut dégager des perpectives de croissances. Il faut des eurobonds , une taxe sur les transactions financières  et une séparation des activités de dépôts et les activités spéculatives ... Bref une orientation différente. Le gouvernement est il prêt à la prendre  ?

Retrouvez le texte de ma question et la réponse

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 09:00

Communiqué de presse de Christophe Caresche, vice-président du groupe socialiste chargé des questions européennes.

Le Conseil européen qui se réunira aujourd'hui devrait décider du renforcement du Fonds Européen de stabilité financière (FESF).

Parmi les moyens envisagés pour cela, figure la possibilité de solliciter certains fonds souverains, notamment des pays émergents. Klaus Regling, directeur du FESF, a d'ores et déjà prévu de se rendre en Chine, vendredi 28 octobre, pour discuter de l'ouverture du Fonds à des investisseurs privés ou publics.

Si, sur le principe, cette participation peut se concevoir, elle doit se faire dans la plus grande clarté. Quelles seront, en effet les contreparties que ces pays pourraient être amenés à exiger en échange de leur soutien à la résolution de la crise européenne?

Au moment où se négocie la répartition des droits de vote au FMI ou l'ouverture des frontières à l'OMC, l'Europe doit veiller à préserver ses intérêts de long terme.

Il ne saurait être question de les brader ou de les abandonner dans la négociation qui s'ouvre avec ces pays.   

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 08:41
Dans le cadre de la loi de finances pour 2012, j'ai rapporté au nom de mon groupe (SRC) sur l'article 30 qui doit fixer le montant du prélèvement à effectuer sur les recettes de l'Etat au titre de la participation de la France au budget européen. 

Pour l'heure, le groupe SRC, mon groupe, s'abstiendra ; la position française pourrait être en effet plus dynamique. 

J'ai, à cette occasion, insisté sur trois points : 
  • l'utilité du budget européen ; en période de crise, il constitue un élément de relance économique.
  • le besoin de clarté de la part des Etats sur les priorités du projet politique de l’Union.  
  • réformer le budget européen et augmenter ses ressources propres : il faut faire avec le budget européen ce que nous devrions faire avec notre propre budget : supprimer les niches fiscales. Il faut également augmenter les ressources propres et en trouver de nouvelles. Pour cela, mon groupe soutient la création d’une taxe sur les transactions financières.

Partager cet article
Repost0

Bienvenue

Vous trouverez sur ce blog des infos sur mon travail parlementaire, des commentaires sur l'actualité politique et quelques détails sur mes actions menées dans le 18e.

Depuis 2008, je me consacre uniquement au travail parlementaire puisque je m’applique le principe du mandat unique.

Recherche

Contactez-moi

Pour me contacter à l'Assemblée Nationale

ccaresche@assemblee-nationale.fr ou tel. 01.40.63.93.21

Pour me rencontrer dans le 18e

caresche@club-internet.fr

Permanence parlementaire :
76 bis rue Duhesme à Paris 18e.
Tel. 01 55 79 15 15 
Réception du public sans RDV :
Lundi de 9h30 à 12h30
Mardi de 15h à 17h00

Sur RDV, vendredi matin

perm-copie-1

Agenda - ma semaine

Cette semaine l’Assemblée se prononcera par scrutin public sur le projet de loi relatif à la santé et poursuivra les débats avec l’étude du projet de loi de finance rectificative pour 2015.

Quant à la commission des affaires européennes, elle auditionnera ce mardi 1er décembre à 17h, M. Dimitris Avramopoulos, commissaire européen chargé de la Migration, des affaires intérieures et de la citoyenneté, conjointe avec la commission des Affaires étrangères et la commission des Lois puis poursuivra son travail avec l’examen de propositions de résolution européenne sur le programme européen de sécurité présentée par Mme Marietta Karamanli et M. Charles de La Verpillière et examinera différents textes soumis à l’Assemblée nationale en application de l’article 88-4 de la Constitution.

Et la commission des finances auditionnera mercredi 2 décembre à 9h30, M. Didier MIGAUD, Premier président de la Cour des comptes, sur le rapport public thématique relatif au programme d’investissement d’avenir

Vendredi prochain, je serai dans le 18e à ma permanence et j’assisterai à l’inauguration des illuminations de noël lancées à l’initiative des commerçants de la place de Tertre (à 19h).

Connaissez-vous Francis Hollande ?

Mon clip de campagne, la CreschExperience a fait le buzz. Tous les grands médias en on parlé, le Monde, Libération, le Parisien, France Info, LCI, Dixhuitinfo.com, Skyrock, la chaine Parlementaire, Europe 1 (le lab), France Soir... Il a été visionné plus de 23000 fois sur You tube. Bref, un succès. Laissez vous guider vous-aussi par la CareschExpeirence....